Lettres de poilus : la correspondance retrouvée
LETTRES DE POILUS DE LA GUERRE 14-18
LA CORRESPONDANCE RETROUVEE
Les élèves de troisième 7, avec l’aide de leur professeur M.Doncque, ont créé des lettres de poilus de la guerre 14-18. Après la lecture de nombreuses lettres proposées par des recueils publiés, les élèves ont tenté de se mettre à la place de ces soldats, éloignés de leur famille.
La lettre est pour eux l’occasion de prendre des nouvelles de leurs proches, de témoigner de leur expérience des combats et d’exprimer leurs sentiments couchés sur le papier. Dans les soubresauts de la guerre, la correspondance est un moyen de témoigner de ce qu’on a vécu, mais aussi de prendre des nouvelles de ses proches. Les soldats veillent à ne pas trop alarmer leur famille. Un travail préalable de vocabulaire a conduit les élèves à intégrer des mots précis issus du lexique de la guerre de la Première Guerre mondiale. L’étude de la correspondance de Guillaume Apollinaire a pu orienter certains élèves en direction d’une visée plus sentimentale. Il a fallu se demander à quel destinataire les lettres étaient adressées : on n’écrit pas de la même manière à sa mère, à son frère, à sa femme ou à un ami proche. Le contenu informatif, le ton et l’expression des sentiments diffèrent selon le destinataire choisi. Le caractère vieilli des lettres et des enveloppes a été obtenu par un traitement particulier du papier. Au contenu informatif du témoignage s’est ajouté la réalisation manuelle.
L’étude sert les objectifs du programme de français en classe de Troisième et permet l’articulation avec le programme d’Histoire qui « dégage les grandes lignes de force de l’histoire du monde depuis 1914 » et s’attache à l’étude des deux guerres mondiales. L’étude de l’image, proposée en relation avec celle de la correspondance, est un projet de convergence entre l’écrit et la fiction. Ainsi, Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet a permis de prendre le pouls d’une atmosphère anxiogène au moment des assauts, tout en apportant de nombreuses informations historiques sur l’époque considérée.